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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:00
Coignières/Maurepas : Les deux villes veulent fusionner d'ici 2019
11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 10:57
Non à la fusion entre Maurepas et Coignières !
Non à la fusion entre Maurepas et Coignières !
29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 17:07

Nous vivons en démocrature. C’est un raccourci pour désigner un fonctionnement institutionnel qui n’est ni une démocratie, ni une dictature : savant mélange de libertés démocratiques de façade et d’autoritarisme, qui aboutit à une concentration des pouvoirs de décision.

En quoi sommes-nous concernés à Coignières ? Voici des exemples :

- Les comités consultatifs. C’est une bonne chose d’appeler la population à participer à des projets municipaux, mais le droit de censure que s’attribue le maire sur la désignation des membres de ces comités ainsi que les conditions requises pour y participer éliminent des candidats potentiels. Résultat : pas de représentant de droit des associations de parents d’élèves dans le comité Enfance.

- Les conseils d’école. Là encore, quoi de plus démocratique qu’un conseil d’école avec son chef d’établissement, ses enseignants, ses représentants de parents d’élèves et ses représentants issus du Conseil municipal. Cette organisation fonctionne bien… Oui, mais c’est risqué ! Parce que des membres de l’opposition municipale siègent dans ce conseil d’école… Résultat : la représentante de Coignières Pour Tous et une autre opposante sont exclues… Raison invoquée ? Une meilleure représentation de la ville. Une plaisanterie, probablement !

- Le PLU. C’est le minimum légal : 3 réunions publiques en 3 ans. Pas de réunion de quartier, aucun projet concret. Mais une exposition en mairie et la promesse que les administrés pourront apporter leurs critiques lors de l’ouverture prochaine de l’enquête d’utilité publique… c'est-à-dire quand tout sera déjà ficelé !

Ce type de fonctionnement n’est pas nouveau, bien sûr, mais il est symptomatique d’une volonté de verrouiller tout débat, de rester dans l’entre soi. C’est la crainte de l’avenir qui s’exprime.

28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 17:06

Lundi 26 mars, le conseil municipal était appelé à voter le budget primitif 2018 présenté par l'équipe majoritaire.

Le groupe Coignières Pour Tous a voté contre ce budget et s'en explique dans sa communication faite en séance :

Intervention sur le budget primitif 2018.

Monsieur le Maire,

Mes Chers Collègues,

Nous avions l’habitude de commencer notre intervention par des remerciements pour la qualité des documents fournis. Nous ne le ferons pas aujourd’hui parce que de documents, à part la M14, il n’y en a pas ! Il est dommage de vouloir rendre ainsi le travail de l’opposition plus difficile.

Vous avez déjà l’année dernière supprimé l’examen du compte administratif avant le vote du budget primitif au prétexte que c’est une pratique qui s’est généralisée dans de nombreuses communes. Le résultat est qu’au moment de voter le budget primitif 2018 nous ne sommes pas en mesure de savoir ce qui a été réellement consommé du budget de 2017.

Vous ajoutez cette année un obstacle supplémentaire en ne nous fournissant pas d’éléments complémentaires à l’avance.

Cela dit, venons-en à vos choix budgétaires.

Vous affichez la volonté de financer votre plan pluriannuel d’investissements, de ne pas recourir à l’emprunt, de baisser vos dépenses de fonctionnement en recherchant des mutualisations avec les autres villes, très bien, très bien. Mais à y regarder de plus près, il semble que cela n’aille pas de soi.

Il existe, à l’exemple du gymnase, des investissements qui traînent depuis des années, et qui ne seront pas encore réalisés en 2018, quand d’autres équipements, à l’exemple du tennis, ne sont même pas envisagés. Et pourtant, vu l’état des installations, elles auraient besoin d’un sérieux lifting.

C’est bien beau de faire de l’autofinancement, et notre groupe n’y est pas hostile, mais pendant le temps qu’on économise sou par sou, les équipements continuent de se dégrader ! Emprunter, même modérément, permettrait d’intervenir plus vite. Il est nécessaire de rechercher dans ce domaine un équilibre.

Vous évoquez la rénovation de nos groupes scolaires. Il semble bien qu’il commence à avoir dans ce domaine urgence, mais au train où vous allez, cela ne se fera pas avant 2024.

Et, pendant ce temps-là, on communique et on embauche des cadres A en accroissant de manière importante les dépenses de personnel tout en réduisant de 40% la bourse pour le permis de conduire des jeunes, en diminuant aussi de 25% celle consacrée aux bacheliers (mentions Très bien et bien) et en supprimant purement et simplement celle pour les lauréats du Brevet des collèges ! Ce n’est tout de même pas très glorieux.

Votre mutualisation, pour faire baisser les dépenses de fonctionnement, est en trompe-l’œil. En fait, elle entraîne des dépenses supplémentaires et nous met de plus en plus dans les mains de Maurepas en adoptant les pratiques d’une ville de près de 20 000 habitants, pour ce qui n’est qu’un village ! La police intercommunale, mais surtout la piscine, que vous citez souvent comme exemple de mutualisation, en feront la démonstration éclatante. Nous passerons d’une location de lignes d’eau de quelques milliers d’euros à 200 000 € par an et pendant 25 ans. Nous ne sommes pas sûrs que les Coigniériens y retrouveront leurs petits. D’ailleurs, une fusion de nos deux communes pourraient arriver plus vite que prévu…

Pudiquement, comme source d’augmentation des dépenses, vous avez évoqué SQY. Le FSRIF (Fonds de solidarité de la région Ile-de-France) dont nous devons nous acquitter, et qui augmente fortement cette année, est directement lié à notre entrée dans SQY. Coignières n’a pas grand-chose à attendre de la communauté d’agglomération, sinon, probablement, une augmentation des prélèvements comme c’est déjà le cas et des retards importants dans la réalisation de travaux indispensables sur les réseaux devenus compétence de SQY à l’exemple de l’avenue Marcel Dassault ou des réseaux aériens dans le quartier des Broderies.

Il est vrai que SQY confronté à une dette très importante et à la baisse de sa Dotation globale de fonctionnement n’a plus qu’une solution : faire les poches des communes, comprimer ses dépenses et pratiquer la fuite en avant vers la communauté urbaine. En effet, les élus de l’agglomération réfléchissent à la poursuite de son expansion afin d’être mieux doté par l’Etat. Pour faire le nombre légalement nécessaire (+ de 250 000), il faut en revanche trouver 30 000 habitants qui accepteraient de nous rejoindre. On lorgne donc à SQY avec insistance vers les communes de la vallée de Chevreuse. Et après tout si le préfet pouvait accepter de les obliger à nous rejoindre… Leur faire, en quelque sorte, ce que Coignières a subi en toute illégalité et sans aucune résistance de votre part.

Enfin, vous insistez sur la réalisation d’un « espace jeunes ». Dans les faits, il ne s’agira que d’une délocalisation d’Action jeunesse dans un bâtiment neuf, avec peut-être quelques services en plus, mais en supprimant en partie un équipement sportif puisque ce projet devrait voir le jour sur le terrain de football stabilisé du Moulin-à-Vent ! Ce n’est évidemment pas ce que les jeunes que nous rencontrons souhaitent.

Non décidément, malgré toute la meilleure volonté du monde, nous ne pouvons vous suivre dans cette direction. Nous voterons donc contre votre budget primitif.

 

22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 19:20

Quand la démocratie dérange :

Lors du dernier conseil municipal, le maire annule le vote des conseillers municipaux afin d'exclure Coignières Pour Tous des conseils des écoles. 

Lire l'article de François Berland dans Les Nouvelles du 22 février 2018.