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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 23:04

A l’initiative d’un collectif d’élus et d’habitants des communes des Yvelines victimes de la décision de fermeture de leur PMI, nous vous invitons à un grand rassemblement devant le conseil départemental pour manifester notre volonté de conserver ce service de proximité essentiel.

Soyons nombreux, le samedi 14 novembre, à 11h, devant le conseil départemental, place André Mignot à Versailles.

Télécharger la lettre adressée à Pierre Bédier, Président du Conseil Départemental des Yvelines.

 

21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 11:00
Lettre adressée à Pierre Bédier à propos de la fermeture de la PMI
13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 21:08

La Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) a remis un peu de raison dans cet univers impitoyable de la concurrence commerciale en retoquant mercredi 7 octobre le projet coigniérien de multiplex (10 salles, 1200 fauteuils) dans le complexe commercial de La Fabrique.

En effet, le recours de Cinémovida, porteur d’un projet de 8 salles et 1700 fauteuils à Maurepas, a été accepté à 6 voix contre une.

Nous nous étions émus que l’on puisse donner l’autorisation à la réalisation de deux projets concurrents à cinq cent mètres de distance à vol d’oiseau traduisant une conception hallucinante de l’aménagement du territoire, et qui plus est, au sein de la même intercommunalité. Il est regrettable d’ailleurs qu’aucun débat n’ait eu lieu dans les différentes instances de la Communauté de communes des Etangs (CCE), dont c’est pourtant la compétence selon la loi.

Si le maire de Maurepas peut se réjouir dans la presse de cette décision de la CNAC, il n’est pas dit que le projet qu’il défend soit viable économiquement dans un secteur où existent déjà deux équipements cinématographiques de ce type (Plaisir et Saint-Quentin).

Nous pouvons aussi nous interroger sur l’avenir du Ciné7 d’Elancourt en cas de réalisation du projet de Maurepas. Sera-t-il en mesure de faire face à cette concurrence ? Devrons-nous à terme nous passer d’un cinéma de quartier qui fait un travail remarquable auprès de publics différents et qui défend une production de qualité en proposant une offre diversifiée ?

Au final, le paradoxe pourrait conduire en quelques années à la disparition de tout cinéma sur notre territoire de proximité. Mais avant d’en arriver là, il est probable que nous connaîtrons d’autres rebondissements. La société C2L, porteuse du projet coigniérien, peut encore faire appel de la décision de la CNAC !

29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:23

Entre Maurepas et Coignières, la guerre des multiplex fait rage : les huit salles de Maurepas contre les dix salles de Coignières !

Le spectacle est assuré et le sang va couler, mais ce n’est pas du cinéma. Les recours pleuvent contre le projet de Coignières d’ouvrir un complexe commercial et cinématographique sur le boulevard des Arpents dans des locaux commerciaux désaffectés.

Le Ciné 7, qui lutte pour sa survie de cinéma de centre-ville à Elancourt, attaque la décision de la Commission départementale d’aménagement qui a autorisé au début de l’été l’opération coigniérienne.

La ville de Maurepas, qui depuis plusieurs années défend un projet de complexe cinématographique similaire et qui vient lui aussi d’être autorisé, dépose à son tour un recours contre le permis de construire délivré par la mairie de Coignières.

Que l’on puisse ainsi autoriser deux projets de même nature situés à 500 mètres l’un de l’autre à vol d’oiseau surprend pour le moins. Il n’y a évidemment pas de la place pour tout le monde. Il est même probable qu’entre les équipements cinématographiques de Plaisir et de Saint-Quentin, il n’y ait pas de multiplex économiquement viable sur notre territoire. La concurrence commerciale à outrance, et qui plus est au sein de la même intercommunalité, interroge sur la responsabilité de ces édiles qui nous gouvernent.

On ne peut plus concevoir l’aménagement du territoire comme nous le faisions dans les années soixante. Aujourd’hui, il nous faut veiller à un développement soutenable qui donne la priorité à la complémentarité et à l’équilibre des territoires pour le plus grand profit de leurs habitants. Il faudrait mieux s’atteler dans la concertation avec nos voisins à la réorganisation de nos zones d’activités, à la lutte contre les nuisances d’une ville saturée par l’automobile, que de se livrer à ce type de combat caricatural et sans issue.

La raison n’est malheureusement pas encore une vertu intercommunale !

14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 21:48
M. Jean-Pierre Sevestre, élu avec 21 voix contre 6 voix pour M. Didier Fischer. Nous félicitons Jean-Pierre Sevestre pour son élection et lui souhaitons tout le courage nécessaire pour assumer ces nouvelles responsabilités. Notre groupe restera vigilant et continuera de pratiquer une opposition constructive dans l'intérêt des Coigniériennes et des Coigniériens.

M. Jean-Pierre Sevestre, élu avec 21 voix contre 6 voix pour M. Didier Fischer. Nous félicitons Jean-Pierre Sevestre pour son élection et lui souhaitons tout le courage nécessaire pour assumer ces nouvelles responsabilités. Notre groupe restera vigilant et continuera de pratiquer une opposition constructive dans l'intérêt des Coigniériennes et des Coigniériens.

« Madame la présidente,

Mes Cher-e-s Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Cette candidature n’est une surprise pour personne.

Elle s’impose dans la logique de l’engagement que nous avons pris en 2014. Représenter ses concitoyennes et ses concitoyens est exigeant. Cocteau disait : « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ». En matière de confiance, c’est exactement la même chose. En mars 2014, près de 44% des suffrages exprimés s’étaient portés sur la liste de Coignières pour Tous. Il n’y a donc aucune raison que les électrices et les électeurs qui nous ont fait confiance soient exclus du choix que notre conseil doit faire aujourd’hui.

Elle s’impose aussi parce que la démission du maire annoncé lors de ses vœux en janvier a résonné aux oreilles d’un certain nombre de Coigniériens comme un déni de démocratie. Comment peut-on se présenter à une élection, dire et redire qu’on ira au bout de sa tâche, et expliquer neuf mois après son succès qu’on ne se sent plus en phase avec son époque au point de remettre son mandat ? La confiance est pour le moins trahie, et cela d’autant plus, que ce scénario était en grande partie écrit avant mars 2014.

L’année qui vient de s’écouler montre bien toute l’ambiguïté de cette campagne électorale et des promesses qui ont été faites par le candidat de Coignières Démocratie. Au-delà de la chronique d’une démission évidente qui n’était pas annoncée, la hausse de 10% des impôts votée hier soir par la majorité montre à quel point la démagogie électorale a régné. Comment peut-on encore dire sur un plateau de télévision et dans ses documents de campagne qu’on envisage une baisse des impôts et ensuite, un an après, les augmenter ? Les prélèvements sur les dotations de fonctionnement par l’Etat ne peuvent être invoqués dans la mesure où elles étaient connues depuis le débat sur la loi de finances de décembre 2013.

« Il n’y a pas de confiance, il n’y a que des preuves de confiance », pourrait-on dire en plagiant la formule de Cocteau. Le moins que l’on puisse affirmer, c’est que dans le cas qui nous intéresse ici les preuves de confiance sont plutôt limitées. Notre groupe, Coignières pour Tous, a toujours pratiqué une opposition constructive. Nous ne critiquons pas sans faire de proposition alternative. Nous l’avons encore montré lors du vote du budget en demandant hier soir à la majorité de renégocier les prêts, notamment celui de la nouvelle mairie et du centre médical, afin de diminuer la charge de la dette. Aujourd’hui, la baisse considérable du loyer de l’argent permet d’obtenir des taux inférieurs à 2%, alors que nous empruntons actuellement à près de 5%.

Sans illusion, quant au résultat de ce scrutin formel, puisque préparé à l’avance au sein du groupe Coignières Démocratie, nous continuerons à nous exprimer et à agir, comme nous l’avons toujours fait, avec discernement et conviction, dans l’intérêt de la commune. Cette candidature n’est évidemment pas un acte de défiance vis-à-vis d’une personne, en l’occurrence Jean-Pierre Sevestre, dont nous apprécions les qualités humaines et à qui nous souhaitons bien du courage.

En effet, succéder à Henri Pailleux, n’est pas une mince affaire, tant ce dernier a marqué la vie de cette commune depuis trois décennies. En dépit de nos différences, et sans retirer un mot à ce que j’ai dit précédemment, je tenais aussi à vous rendre un hommage républicain même si vous ne croyez plus guère à la République. La République, Cher Collègue, c’est aussi pouvoir se dire, en toute liberté, sans insulte et autre violence, ce qui nous sépare et in fine se plier au suffrage universel.

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais pour que vous puissiez le dire ». Cette citation apocryphe, attribuée à Voltaire, n’en résonne pas moins avec force dans le contexte actuel. Elle résume assez bien ce qu’être républicain veut dire. Puisse-t-elle être entendue et comprise dans et au-delà de notre petit cénacle de ce matin.

Je vous remercie. »

Discours de candidature de Didier Fischer – Coignières Pour Tous – CM du 11/04/2015